C’est difficile à croire, mais nous en sommes à notre troisième mois d’Indie Selects – et les succès ne cessent de se succéder. L’équipe a sélectionné des jeux incroyables ce mois-ci. Nous y avons joué, nous les avons aimés et nous sommes convaincus qu’ils vous plairont également.
Les Indie Selects d’avril comprennent un artefact historique interactif et jouable, deux approches complètement différentes de la construction et même un jeu de tir spatial lo-fi et jazzy. Comme toujours, vous pouvez trouver toute la liste en un seul endroit facile d’accès sur le Xbox Store, dès maintenant. Voici donc la liste (sans ordre particulier) :
Bulwark : Falconeer Chronicles est une œuvre de passion réalisée par le même développeur solo à l’origine du premier Falconeer. Dans cette version, l’univers du jeu est étendu à de vastes territoires, et vous avez pour mission de construire la colonie ultime dans un monde océanique. Il s’agit pour l’essentiel d’un city-builder détendu et immersif, qui propose un monde ouvert où vous pouvez chercher des ressources pour soutenir votre création en constante expansion.
Plus tard dans le jeu, vous pourrez ouvrir des routes commerciales et défendre votre ville contre les envahisseurs, ou même devenir vous-même un envahisseur, en vous attaquant à des civilisations rivales. C’est vraiment le monde unique qui distingue ce jeu des autres city-builder : vous commencez avec un simple village insulaire, puis vous vous étendez sur les mers, avec des vaisseaux volants d’inspiration steampunk et une architecture gothique. Vous pouvez vraiment jouer à Bulwark comme bon vous semble et il est facile de se laisser entraîner dans la construction et l’exploration pendant des heures.
Les « flippers » chevronnés adoreront les mécanismes révisés et le nouveau contenu et se perdront complètement dans le mode de construction « bac à sable », dans lequel vous pouvez concevoir et réaliser vos propres créations originales. Mais il n’est pas nécessaire d’être un « flipper » expérimenté pour s’amuser : il est très facile de se lancer et de commencer à peindre, rénover et remodeler, pour redonner vie aux vieux bâtiments miteux de votre ville.
Il y a même un mode histoire, dans lequel un vieil ami vous dévoile les secrets de chaque maison en cours de rénovation. Il est difficile de croire qu’un jeu qui implique de la peinture, du balayage et du martelage – des choses que vous ne verrez probablement pas beaucoup d’entre nous dans l’équipe ID faire dans la vie réelle – figure sur notre liste de « favoris », mais il y a beaucoup de « flippers » dévoués dans l’équipe aujourd’hui.
Imaginez l’Outback australien après l’apocalypse, avec des araignées mangeuses d’hommes, des pillards et même des kangourous assoiffés de sang. Est-ce Mad Max ? Non, il s’agit de Broken Roads, un RPG ambitieux qui introduit un système de moralité inédit pour mélanger les genres. Quel genre de personnage serez-vous ? Beaucoup de choses sont décidées à l’avance, car vous définissez les visions et les idéaux de votre personnage, qui influencent ensuite le type d’histoire que vous allez vivre.
Une grande partie du jeu consiste à découvrir, à se lier d’amitié et à influencer les nombreux personnages que vous rencontrerez au cours de vos voyages, à mesure que vous épluchez les nombreuses couches de l’histoire détaillée. Il s’agit d’un jeu ambitieux, imprégné de la culture, du dialecte et de l’humour australien.
Llamasoft: The Jeff Minter Story
Si vous avez moins de 40 ans et que vous n’êtes pas originaire du Royaume-Uni, on pourrait vous pardonner de ne pas avoir entendu parler de jeux comme Attack of the Mutant Camels ou Metagalactic Llamas Battle at the Edge of Time. C’est pourtant l’occasion de redécouvrir certains des jeux les plus fous et les plus étranges des années 80 et du début des années 90. Et pas seulement les jeux : le développeur Digital Eclipse vous propose ces classiques dans son « style documentaire interactif » qui a fait date, et vous emmène dans l’esprit du créateur Jeff Minter et à travers toute l’histoire de l’emblématique société britannique de jeux vidéo, baptisée de manière excentrique Llamasoft.
Si vous avez joué à l’un des jeux originaux – comme Gridrunner, le jeu de tir emblématique de Jeff – sur des systèmes tels que le Sinclair ZX81, le Commodore VIC-20 ou l’Atari 1040 ST (l’ordinateur préféré de cet auteur de tous les temps), vous tomberez sous le charme de ces remasters. Mais si vous ne connaissez pas du tout Jeff et ses jeux étranges, vous trouverez dans l’histoire de Llamasoft un voyage fascinant au cœur de l’histoire des jeux vidéo – une histoire dans laquelle vous pouvez vous plonger et jouer.
En parlant de jeux classiques, le premier Grandia date de 1997 et Grandia II est sorti en 2000. Ces deux RPG emblématiques ont été remastérisés avec amour dans Grandia HD Collection. Innovante à l’époque, la série proposait un système d’attaque dynamique inédit, une progression des compétences en profondeur et un scénario complet et immersif.
De nouvelles améliorations de l’interface, des cinématiques HD mises à jour et des ajustements du gameplay donnent aux jeux une impression de modernité et de fraîcheur, tout en conservant les personnages et les histoires classiques d’origine. Si vous n’avez pas eu la chance de découvrir ces RPGs incroyablement influents, qui ont réellement défini l’idée de « partir à l’aventure » dans un jeu, c’est maintenant l’occasion de vous lancer dans cette quête.
Imaginez le mélange d’un « shoot-’em-up » classique avec une chaîne musicale lo-fi et chill-out et vous obtiendriez quelque chose de très similaire à Super Space Club. En général, les « shmups » sont plus frénétiques et cinétiques, avec de nombreux aliens en colère et autres, mais Super Space Club opte pour un ton beaucoup plus relaxant, tout en proposant d’excellents combats dans l’espace. Vous pouvez sélectionner différentes armes, vaisseaux et pilotes pour personnaliser le modèle que vous souhaitez utiliser dans la bataille, ce qui est un plus appréciable pour le genre. Et rien n’est plus satisfaisant que d’abattre vague après vague d’aliens tout en groovant seul sur des airs jazzy et lo-fi.