Exclu Wire France : Ghost Recon Breakpoint, un mode multijoueur complètement dingue !

L’équipe française du Xbox Wire a eu la chance de tester en avant-première le très attendu Ghost Recon Breakpoint (sortie le 4 octobre) lors de la présentation officielle du jeu à Paris. L’occasion de découvrir le mode multijoueur « Ghost War », qui propose à deux groupes de 4 joueurs de s’affronter. Une expérience musclée, certes, mais avant tout tactique et basée sur la coopération. D’autant que l’escouade de journalistes britanniques qui nous affrontait pour ce match à mort n’était pas vraiment venue pour faire de la figuration…

 

Nous l’avons fait, pour vous. Pénétrer en terrain hostile, au péril de nos vies, sous le feu de l’adversaire. Voilà quelques jours, Ubisoft présentait Ghost Recon Breakpoint à la presse dans un lieu parisien aménagé façon bunker camouflé. Le moment idéal, pour l’équipe française du Xbox Wire, de prendre enfin la bête en main ! Avec au programme, notamment, une série fiévreuse de matchs PvP à 4 contre 4 face à une équipe british très remontée…

PREMIÈRE ÉTAPE : REPÉRER L’ADVERSAIRE !

Pendant que nous effectuions les réglages, les émissaires d’Ubisoft nous précisaient que le mode multijoueur, comme annoncé lors de l’Inside Xbox de la Gamescom, se verrait proposé dès le lancement. Et bonne nouvelle, les développeurs se sont efforcés de maintenir la cohérence entre les modes campagne et PvP : on trouvera dans chacun les mêmes spécialisations à choisir, au tout début, pour son personnage (Assaut, Sharpshooter, Field Medic ou Panther). Notez par ailleurs que vous conserverez la progression du personnage en question lors de votre avancée dans le jeu, que vous évoluiez en solo, en PvE ou en PvP.

Et sur le champ de bataille, alors ? Rapidement, une première constatation émergea : nous n’avions pas affaire à un jeu de tir dans lequel il s’agit de foncer tête baissée vers l’ennemi en crachant des balles. Ici, le vainqueur est, dans la plupart des cas, celui qui parvient le premier à repérer son adversaire. Vous pouvez, pour cela, utiliser des drones, vous jucher sur un point d’observation ou bien compter sur un ping effectué par un coéquipier pour signaler un combattant adverse à ses compères.

UN TRAVAIL D’ÉQUIPE AVANT TOUT

Les victoires que nous avons arrachées aux féroces journalistes britanniques n’ont pas vu beaucoup d’échanges de tirs. Côté défaites, il est arrivé que nous tombions sous les balles sans même pouvoir riposter. Une issue à laquelle vous serez confronté si vous êtes trop exposé, ou que vous présumez de vos forces : en quelques secondes, vous geindrez au sol en criant à l’aide ! Notez que lorsque vous êtes hors-jeu, votre horizon ne se limite pas forcément à pousser un cri guttural, croiser les bras et attendre qu’on vous réanime. Vous pouvez continuer à observer la partie en choisissant les angles de vue et surtout, désigner les ennemis, via le ping, à vos coéquipiers survivants.

Au fil des matchs, il nous apparut évident que dompter le mode Ghost War de Breakpoint tient beaucoup plus de la communication et du travail d’équipe que de la visée parfaitement ajustée. Lorsque l’un d’entre nous s’avançait de manière hasardeuse ou, à l’inverse, restait trop prudemment en retrait, il se trouvait rapidement isolé, éliminé, et le reste de la troupe suivait rapidement dans le fossé.

Pour mettre un peu plus de piment aux affrontements, un dispositif de surveillance est placé à équidistance des deux équipes sur la carte : il s’active après environ une minute et lorsqu’une équipe parvient à l’atteindre avant l’autre, toutes les positions ennemies sont révélées. A ce sujet, chaque fois que vous êtes repéré, le jeu vous le fait savoir ! Cela pousse à vous bouger d’autant plus… en supposant, évidemment, que l’ennemi ne vous ait pas encore touché.

GARE AU TERRAIN CHANGEANT !

Autre paramètre important, le terrain : il varie selon le moment de la journée et les conditions météorologiques. Notre premier combat prit pour cadre le port de Skell, sur lequel les caisses, piles de bois et autres grues offraient autant de recoins pour se cacher ou se poster en observateur. Nous nous sommes livrés un peu plus tard à un affrontement au même endroit, mais de nuit cette fois, alors que tonnait un orage. Les combattants avançaient beaucoup plus lentement, du fait de la visibilité réduite, et les affrontements se déroulaient de manière beaucoup plus rapprochée.

Ghost War est au final un mode très tactique, extrêmement tendu, avec des combats à échelle réduite. Il faut préciser que deux modes de jeu sont proposés dans cette configuration : sabotage et élimination. Le premier consiste à poser une bombe à un point précis (et de l’autre côté, empêcher son opposant d’y parvenir), le second requiert d’abattre tous les adversaires, avec une zone d’action qui se resserre au fil de la partie.

Nous ne vous dirons pas qui, de l’escouade française ou de la garnison britannique, est sortie vainqueur de ces âpres affrontements en PvP. Nous pouvons, en revanche, vous conseiller de vous ruer sur le mode Ghost War lors de la sortie du jeu. Vous pourrez, à votre tour, éprouver l’incroyable excitation de cet affrontement acharné…