Le Top 10 des jeux les plus flippants de l’histoire / Partie 2

Prêt à mettre votre palpitant à rude épreuve ? Voici la suite de notre sélection des jeux les plus terrifiants de ces dernières années, établie à l’occasion de la sortie récente de l’angoissant Blair Witch sur Xbox One (inclus dans le Xbox Game Pass pour console). Du thriller psychologique façon Stephen King au survival horror démoniaque, en passant par l’épopée gore dans l’espace ou l’effroyable exploration d’un sinistre château, il y en aura pour tous les goûts…

 

6. Alan Wake (Xbox 360, 2010 / PC, 2012)

Ce thriller psychologique très sombre brasse les univers de Stephen King, Twin Peaks ou encore Shining. Rien que ça ! Vous incarnez Alan Wake, un écrivain en mal d’inspiration parti se ressourcer dans la petite ville de Bright Falls, lors de vacances en compagnie de sa femme. Cette dernière disparaît subitement et alors que vous partez à sa recherche, vous vous retrouvez confronté aux assauts d’inquiétants autochtones, nommés les Possédés, pas vraiment décidés à vous conter fleurette. La particularité de ce jeu aux graphismes très léchés vient du fait que lorsque la nuit vient à tomber, vous devez utiliser la lumière (lampadaires, projecteurs, phares et surtout votre précieuse lampe torche) pour repousser les assaillants et briser leur enveloppe, avant de pouvoir de les canarder allègrement. Brillant !

 

7. The Evil Within (Xbox 360, Xbox One et PC, 2014)

Des zombies déchainés, un chien géant, un sadique à tronçonneuse, une pieuvre à tête monstrueuse, une effroyable créature nommée l’amalgame alpha… Voici quelques-uns des membres du bestiaire répugnant de ce survival horror délivré par le créateur de Resident Evil, Shinji Mikami. Un titre terrifiant, doté d’une ambiance sonore très travaillée, dont la difficulté poussée participe à l’atmosphère extrêmement oppressante. Le protagoniste principal est le détective Sébastien Castellanos qui, lors d’une enquête sur un horrible carnage commis dans un hôpital psychiatrique par une force mystérieuse, voit son équipe décimée et se réveille pendu par les pieds dans une remise à viande… Il se lance alors dans une quête horrifique contre un être machiavélique nommé Ruvik. Notez que les munitions constituent ici une denrée des plus rares, et que vous devrez les utiliser avec parcimonie. Vous pourrez également opter pour la ruse ou la fuite, le titre confinant souvent au jeu d’infiltration.

 

8. Condemned : Criminal Origins (Xbox, 2005 / PC, 2006)

Sorti en 2005 pour le lancement de la Xbox 360, Condemned tire son inspiration de thrillers d’anthologie tels Seven ou Le Silence des agneaux. L’agent Ethan Thomas, lancé sur la piste d’un tueur en série, se retrouve lui-même accusé de crimes. Il va devoir plonger dans les bas-fonds poisseux de la ville, entre couloirs de métro désertés, squats insalubres et bâtiments désaffectés, pour prouver son innocence. Au fil de son avancée, le joueur récolte des indices à l’aide d’outils du type lampe à UV ou scanneur 3D, et combat surtout avec des criminels et junkies qui surgissent de toutes parts. S’il lui arrive parfois de jouer du fusil à pompe, notre héros va surtout devoir se battre à mains nues en s’aidant de tuyaux, pelles et autres haches. Une composante ajoutant au côté très stressant du jeu, qui nous voyait déjà sursauter au moindre bruit…

 

9. Dead Space (PC et Xbox 360, 2008)

Perdu dans l’espace ! Vous avez toujours rêvé d’enfiler le costume d’un ingénieur (Isaac Clarke) errant dans les couloirs et recoins sombres d’une station spatiale abandonnée, à la merci de terribles créatures baptisées les Nécromorphes ? Ce jeu de tir à la troisième personne est fait pour vous. Notez qu’il ne s’agira pas seulement de shooter les hideuses bestioles qui surgissent ci et là : celles-ci continuant à vous agresser en adoptant de nouvelles postures lorsqu’elles sont blessées, il vous faudra les démembrer pour les rendre totalement inoffensives. Un aspect très gore qui marquera pour longtemps de nombreux joueurs et provoquera l’interdiction du titre en Allemagne, en Chine et au Japon. Autres originalités à signaler, les passages en apesanteur, qui permettent d’évoluer sur les murs et plafonds, les zones de vide spatial, au sein desquelles vous n’entendrez plus que votre cœur, et l’impossibilité de mettre le jeu en pause lorsque vous accédez au menu, histoire de rendre l’atmosphère encore plus tendue.

 

10. Amnesia : The Dark Descent (PC, 2010)

L’idée de génie de ce titre en vue subjective ? La traditionnelle jauge d’énergie est doublée d’une jauge de santé mentale. Lorsque le joueur est exposé à des événements insupportables, celle-ci diminue, notre homme commence à délirer, sa vision s’altère et sa vulnérabilité s’accentue. Même punition lorsqu’il n’est pas suffisamment exposé à la lumière. Un vrai dilemme lorsqu’il s’agit de vous cacher dans l’ombre pour échapper à des ennemis, étant donné que vous ne disposez d’aucune arme… L’aventure débute dans un sinistre château, vous ne parvenez pas à vous rappeler qui vous êtes et ne disposez, pour seul indice de départ, que d’une note rédigée par vos soins. Celle-ci révèle que vous vous êtes volontairement plongé dans l’amnésie pour éviter de sombrer dans la folie. Au fil du parcours, jalonné d’énigmes, vous recollez peu à peu les morceaux et découvrez pourquoi vous aviez décidé de tuer cet être inquiétant baptisé Alexander…

 

Visuel de l’article : extrait d’Alan Wake, Remedy Entertainment (édité par Microsoft Game Studios)