No Straight Roads : Interview exclusive de Idir Alexander Ould Braham, Producteur Associé

C’est désormais officiel, le beat’em up coloré mais surtout musical du studio malaysien Metronomik, No Straight Roads, rythmera notre fin d’été dès le 25 août sur Xbox One. Nous avons échangé avec Idir Alexander Ould Braham, Producteur Associé du jeu, afin de se faire une idée précise de ce qui nous attend dans ce titre pas comme les autres.

Si le studio Metronomik est assez modeste, vous avez tout de même réussi à réunir de grands noms du jeu vidéo autour du projet, vous pouvez nous en dire plus ?

En effet, dans nos rangs on compte Wan Hazmer, le lead game designer de Final Fantasy XV, Daim Dziauddin, illustrateur et concept artist de Street Fighter V et Falk Au Yeong, qui a travaillé sur Final Fantasy, Kingdom Hearts et Sonic et qui se retrouve aujourd’hui directeur de la musique sur No Straight Roads.

Comment définiriez-vous l’univers de No Straight Roads pour celles et ceux qui n’en ont pas encore entendu parler ?

C’est avant tout l’histoire d’un groupe de rock indépendant qui va participer à une audition, organisée par une corporation totalitaire qui s’appelle NSR. On peut y voir une allusion au grand combat qui oppose les indés contre les majors dans l’industrie de la musique. Mais si le jeu se veut satire, il exprime aussi des choses sur le statut d’artiste, ce qui fait que l’on veut le devenir, la passion de la musique et la liberté nécessaire à la création.

Le jeu semble tourner autour de deux personnages complémentaires, mais aussi assez différents…

D’un côté, il y a Mayday, une jeune guitariste très talentueuse mais ayant appris la musique en autodidacte. De l’autre, il y a Zuke, qui est un peu plus âgé et qui est titulaire d’un Master en musique. Ensemble, ils vont donc passer la fameuse audition, et se faire recaler. Mais la NSR ne rigole pas quand elle recale : ils vont en fait se faire jeter dans les égouts ! Dès lors, le groupe de nos héros devient littéralement underground et va faire plus d’une rencontre pour les aider dans le périple qui les attend.

On peut donc s’attendre à plusieurs personnages secondaires ?

Tout à fait, et dans la version française, vous allez entendre des voix familières, comme celles d’Emmanuel Bonami, la voix de Solid Snake, ou de Julien Chièze, qui double Kliff, l’acolyte qui ne manque pas d’informations pour Mayday et Zuke. Plusieurs influenceurs prêtent également leurs voix au jeu, comme Sora ou Kayane, et dans le cas de cette dernière, c’est assez particulier, puisqu’elle joue son propre rôle dans le titre ! On a aussi les voix françaises de Sangoku, Vegeta, Bulma… Le doublage nous tient vraiment à cœur : au total, c’est 4 doublages différents et 12 langues à l’écrit qui seront inclus dans la version physique du jeu. C’est un gros risque pour un jeu issu d’un studio indépendant, mais cela permet aussi de toucher un public plus large.

En termes de gameplay, comment se joue No Straight Roads ?

Concrètement, la musique joue bien évidemment un rôle primordial. On peut attaquer, sauter, esquiver en rythme. Les attaques de vos ennemis suivent la musique : une fois que l’on a compris ça, il devient bien plus facile de les anticiper. Les morceaux en eux-mêmes disposent de trois déclinaisons : une version rock, une version électro et une version de base, et ces variations correspondent aux différents types d’ennemis. Si, par exemple, vous attaquez un ennemi de la variété électro comme un D.J. et que vous lui faîtes perdre des points de vie, le son va changer, pour repasser sur la piste rock. Il y a aussi le système de solos, qui ajoute une piste… Globalement, si l’on compte les différentes phases et les déclinaisons, on peut compter 18 versions uniques du même morceau sur un même combat… Le décor a aussi son rôle à jouer, vous pouvez par exemple transformer les lumières de la scène en tourelles pour Mayday ou en boucliers pour Zuke.

Qui dit duo dit coopération, peut-on jouer à deux simultanément ?

En solo, vous pouvez passer d’un personnage à l’autre par la simple pression d’une gâchette, mais bien sûr, il est également possible de connecter une deuxième manette. Dès lors, pas d’écran partagé, vous et votre partenaire de jeu serez sur le même écran, à la manière de ce que l’on peut voir dans les jeux LEGO par exemple. En solo, le joueur ou la joueuse doit choisir l’un des deux personnages et l’autre se contente de jouer de la musique pour l’encourager. À deux, l’action n’en est que plus folle, d’autant que les objets à transformer dont je parlais plus tôt sont eux aussi doublés !

Rendez-vous le 25 août donc pour profiter de No Straight Roads sur Xbox One.