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Watch Dogs: Legion – Premiers Hacks dans Londres

Nous avons pu nous essayer à Watch Dogs: Legion. Si nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre, les quelques heures passées avec une version quasi-finale du titre nous ont donné l’impression d’un mélange habile de tous nos genres préférés. Pour nous, ce pourrait être l’une des expériences les plus attirantes de l’année.

Par moments, Watch Dogs: Legion peut ressembler à une sorte de best-of de moments issus d’autres jeux Ubisoft, comme Assassin’s Creed, Far Cry ou Tom Clancy’s The Division 2. Lorsque l’on sait que le Creative Director, Clint Hawking, a travaillé sur Splinter Cell et Far Cry 2, on se dit que c’est loin d’être une coïncidence.

En premier lieu, c’est une ville de Londres massive, gorgée de détails, qui vous attend. L’histoire qui s’y déroulera possédera de multiples embranchements et on peut être confronté à des conspirations gouvernementales, des excès de zèle corporatistes et plusieurs gangs de hackers, dès les premières heures de jeu. Si l’on y ajoute les phases de tir, de conduite, de plateforme et de combats au corps-à-corps, on obtient un monde ouvert plus qu’attrayant. D’autant que vous choisir d’incarner n’importe qui. Vraiment n’importe qui.

Vous faîtes partie de DeadSec, un groupe de hackers résistants, et vous devez découvrir quel génie du mal a dévasté Londres tout en faisant porter le chapeau à votre groupe de hackers. Pour laver votre nom, vous allez devoir assembler une équipe. Normalement, vous avez déjà dû voir l’une des fonctionnalités originales du jeu en action : la possibilité de recruter qui vous voulez. Chaque personnage présent dans le jeu peut devenir jouable et chacun dispose de ses attributs et de ses capacités propres.

Si vous êtes plutôt porté sur l’infiltration, n’hésitez pas à créer une équipe spécialisée dans le camouflage, le piratage et l’illusion. Vous préférez les jeux d’action ? Cherchez des alliés plus à l’aise dans les armes, les explosifs ou le combat. Il est vraiment possible de constituer une bande selon votre style de jeu, tout en faisant en sorte que ses membres répondent aux critères nécessaires pour mener vos missions à bien : voilà qui promet de longues heures de jeu, bien après la sortie du titre, le 29 octobre. Legion vous laisse vraiment jouer comme vous voulez et avec qui vous voulez, nous avons été surpris de voir à quel point cette fonctionnalité remplit ses promesses.

En plus de pouvoir jouer qui l’on veut et personnaliser chaque personnage, la conception même des missions est ouverte, ce qui permet de remplir les divers objectifs de plusieurs manières différentes. Parfois, lesdits objectifs restent les mêmes, comme pirater un terminal, scanner tel objet, récupérer un drone-araignée… mais la manière dont vous en viendrez à bout changera selon les capacités de vos membres et l’approche que vous souhaiterez adopter, qu’il s’agisse de s’infiltrer, de foncer dans le tas ou de pirater les caméras pour déverrouiller les portes par exemple.

Et ce constat est établi après à peine quelques heures dans l’univers du jeu. La variété des missions ne pourra que s’enrichir encore, une fois que vous aurez débloqué de nouvelles capacités et spécialisations. Votre succès pourra dépendre de votre capacité à trouver le membre idéal pour une mission particulière, ou aux aptitudes que vous déverrouillerez, comme celle vous permettant de dissimuler les corps de vos ennemis grâce à la réalité augmentée par exemple.

L’un de vos outils principaux restera bien sûr la possibilité de pirater un grande nombre d’appareils électroniques présents dans le monde, que vous repérerez par les fines lignes blanches partant de votre téléphone pour relier chaque objet avec lequel vous pourrez interagir. Il est possible d’envoyer des mèmes sur le téléphone d’un garde pour passer tranquillement dans son dos, de pirater des caméras pour déclencher des explosifs ou encore de bloquer la progression de vos poursuivants pendant les phases de conduite en activant des obstacles à distance. Vous pouvez aussi vous servir de cette capacité pour étudier le profil des passants dans la rue, afin d’éventuellement les recruter pour DeadSec. En les passant en revue, vous pourrez voir s’ils adhèrent à votre cause et seront donc plus réceptifs à votre tentative de recrutement. Et s’ils ne le sont pas, vous pourrez peut-être faire quelque chose qui les aidera à changer d’avis, comme par exemple vous infiltrer dans un commissariat pour vider le casier judiciaire d’un futur membre…

Techniquement, nous avons été impressionnés par le niveau de détail du monde. D’autant que les transitions entre les différents lieux et les phases de gameplay se font de manière totalement transparente, que vous passiez du repère de DeadSec aux rues de Londres à la conduite, ou que vous décidiez de piloter un drone-araignée minuscule dans les airs pour entrer dans un laboratoire de police. Le tout est réellement bluffant.

Avec son incroyable monde ouvert interactif, son nombre virtuellement illimité de personnages jouables et son histoire de vengeance prenante, l’expérience Watch Dogs: Legion s’annonce autant immersive qu’unique et vous pourrez vous en rendre compte dès sa sortie, le 29 octobre. Watch Dogs: Legion est Optimisé pour Xbox Series X avec son affichage en 4K Ultra HD, sa compatibilité Smart Delivery et l’ajout du Ray Tracing. Vous pouvez le précommander dès maintenant sur le Microsoft Store.