Nirvana Noir : Feral Cat Den donne vie à une suite radieuse en Technicolor
Tout a commencé par un triangle amoureux…
Puis, un BIG BANG.
Alors que l’univers continue de s’étendre, le catalogue chez Feral Cat Den fait de même ! Nous sommes ravis de vous annoncer Nirvana Noir, la suite de l’acclamé Genesis Noir.
Avec un style artistique époustouflant et une bande-son jazzy et addictive, Genesis Noir a conquis nos cœurs lors de son lancement en 2021. Nirvana Noir ajoute de la couleur à l’univers Noir en pleine expansion et encore plus de musiques jazzy à savourer. Pour en savoir plus sur cette suite, nous avons demandé à Evan Anthony, Creative Lead chez Feral Cat Den, de nous éclairer sur sa genèse et ses liens avec l’histoire originale de Genesis Noir.
Cette interview contient de légers spoilers sur la préquel Genesis Noir
Comment Nirvana Noir prolonge-t-il l’univers de Genesis Noir ?
Evan : Genesis Noir raconte l’histoire du Big Bang : la naissance de notre univers, mais aussi un coup de feu tiré dans la chaleur d’un triangle amoureux cosmique. Le joueur et la joueuse explore cet univers depuis les premiers instants de la création, l’émergence de la vie dans les océans primordiaux, l’histoire et le futur de l’humanité, jusqu’aux derniers instants explosifs du Big Bang. Genesis Noir raconte l’histoire du passé, du présent et du futur de notre univers, mais ne présente que brièvement la cité cosmique dans laquelle le Big Bang a été déclenché. Après avoir terminé Genesis Noir, nous nous sommes posé beaucoup de questions sur cette ville !
Comment vit-on dans une ville où un coup de feu peut engendrer la création de l’univers tout entier ? Comment se promener dans les rues, que trouverait-on dans une ruelle sombre, quelles sont les lois qui régissent cet endroit ?
Quels autres personnages pourraient habiter ce monde étrange ? Comment sont-ils, qui aiment-ils, dans quels conflits se retrouvent-ils ?
Nirvana Noir explore toutes ces questions. Alors que les rues de notre ville de New York semblent infinies, une métropole métaphysique où l’imagination incarne l’inconnu en poutrelles d’acier, en piétinements, en foules en émeute et en ruelles remplies de corps stellaires, voilà qui semble insondablement plus grand ! L’expansion de l’univers de Genesis Noir a été un défi créatif et technique passionnant pour notre équipe, et nous sommes impatients de voir où cela nous mènera.
Comment vit-on dans une ville où un coup de feu peut engendrer la création de l’univers tout entier ? Comment se promener dans les rues, que trouverait-on dans une ruelle sombre, quelles sont les lois qui régissent cet endroit ?
Quels autres personnages pourraient habiter ce monde étrange ? Comment sont-ils, qui aiment-ils, dans quels conflits se retrouvent-ils ?
Nirvana Noir explore toutes ces questions. Alors que les rues de notre ville de New York semblent infinies, une métropole métaphysique où l’imagination incarne l’inconnu en poutrelles d’acier, en piétinements, en foules en émeute et en ruelles remplies de corps stellaires, voilà qui semble insondablement plus grand ! L’expansion de l’univers de Genesis Noir a été un défi créatif et technique passionnant pour notre équipe, et nous sommes impatients de voir où cela nous mènera.
Quel rôle joue la bande-son dans Nirvana Noir, et est-elle aussi importante que dans Genesis Noir ?
Evan : La bande-son joue un rôle similaire à celui du premier jeu, c’est à dire qu’elle est aussi importante, interactive, et qu’elle fait partie des « éléments sonores ». C’est un peu comme un personnage qui joue un rôle de soutien, mais qui s’impose ensuite de diverses manières, parfois de façon tout à fait inattendue. Et comme dans le premier jeu, il y a des moments où les personnages tiennent divers instruments et jouent de la musique. Nous avons beaucoup de chance de travailler sur un jeu qui attire l’attention sur la musique de cette manière.
En quoi Nirvana Noir diffère-t-il de Genesis Noir au niveau des mécanismes de jeu ? Y a-t-il des nouveautés auxquelles les joueuses et les joueurs peuvent s’attendre ?
Evan : Nous sommes toujours très intéressés par les interactions tactiles, l’art génératif, les puzzles simples et les jouets musicaux que nous avons présentés dans Genesis Noir, mais avec Nirvana Noir, nous ajoutons une intrigue plus riche, un environnement plus vaste à explorer et des interactions de dialogue.
Alors que dans Genesis Noir, le joueur et la joueuse progressait dans des niveaux individuels avec des interactions et des décors personnalisés, Nirvana Noir raconte une histoire de conspiration et d’intrigues qui s’entremêlent dans toute la ville. Les joueuses et les joueurs verront comment les différentes zones et les personnages de cette ville cosmique évoluent au fur et à mesure que l’intrigue se déroule.
Les joueurs et les joueuses peuvent s’attendre à une nouvelle dimension du jeu grâce à l’interaction basée sur le dialogue, qui offre des façons amusantes et personnalisées d’interagir avec le texte. Les joueuses et les joueurs découperont des mots, les lanceront, éviteront et briseront des blocs de texte, et trouveront la vérité cachée dans les bulles de mots.
Qu’est-ce qui vous a poussé à mettre de la couleur dans cet univers noir et blanc si reconnaissable ?
Evan : Au début du développement de Genesis Noir, nous avons imaginé l’intégralité du jeu en noir et blanc. Mais en plongeant dans le monde et en regardant les personnages prendre vie, nous avons réalisé que les thèmes du jeu nous poussaient à (spoilers) introduire de la couleur dans l’acte final. L’introduction de couleurs vibrantes pour le joueur et la joueuse après avoir passé tant de temps dans un monde en noir et blanc a créé un moment très mémorable : la première et dernière décision de No Man dans le jeu. Vivre une vie colorée et criminelle, ou s’enfoncer dans l’obscurité monochrome.
Cette décision est devenue les deux fins de Genesis Noir, et nous avons été fascinés par l’idée que ces deux fins pouvaient être canon. Peut-être que No Man a choisi l’impossible et s’est retrouvé divisé en deux réalités. Dans un monde, sa ville est inondée de pluie et d’ombres au clair de lune, comme dans les films noirs classiques des années 1940 et 1950, tels que Le Troisième Homme. L’autre, un monde de couleurs psychédéliques vibrant sous le soleil brûlant des films néo-noir des années 1960/70 comme Le Privé.
Le contraste entre ces deux palettes nous a offert de nombreuses possibilités de création. De plus, nous avons découvert que le travail avec les couleurs nous manquait !
Y a-t-il des chansons ou des artistes spécifiques qui ont inspiré la musique ou le style du jeu ?
Evan : Le nouveau cadre temporel inspiré des années 60/70 nous a permis de nous plonger dans une période vraiment passionnante de la musique populaire. Bien que la musique pop psychédélique soit omniprésente dans le jeu, nous avons trouvé que les morceaux les plus sombres de cette époque sont ceux qui renforcent le mieux le mystère dans lequel No Man se trouve plongé : Les Doors, le Velvet Underground, Love, Jefferson Airplane, quelques morceaux de Pink Floyd et Silver Apples sont quelques-uns des artistes dont nous nous sommes inspirés. Il y a aussi des références plus obscures, mais nous trouvons que les artistes les plus connus sont plus utiles à exploiter pour trouver des tropes d’époque ou de genre qui résonnent avec le thème.
Pour la ligne temporelle des années 40/50, nous nous retrouvons à revenir en arrière afin de contraster avec la ligne temporelle colorée des années 60. Dans le premier jeu, nous explorions les influences du jazz jusqu’aux années 70, alors que No Man voyageait dans l’univers. Dans Nirvana Noir, No Man passe beaucoup plus de temps à arpenter les rues, à faire du bon vieux travail de détective, et nous avons donc creusé plus profondément dans les bandes originales de films noirs classiques que dans Genesis Noir. Bernard Hermann et Jerry Goldsmith sont des sources d’inspiration constantes.
Qu’est-ce qui devrait enthousiasmer le plus les joueuses et les joueurs dans Nirvana Noir ?
Evan : Les joueurs et les joueuses devraient être ravis de rencontrer de nouveaux personnages dans un scénario plein d’intrigues et de mystères qui culmine dans une ambiance psychédélique. Explosions et incendies criminels ! Drogues et drames ! Des amants et des flics corrompus ! Une exploration du cosmique et de la métaphysique enveloppée dans un extérieur de [magazines] pulp tapageur. Ils devraient également se préparer à des interactions captivantes sur l’incroyable musique de Skillbard, lauréat de l’IGF, le tout dans une ville à l’imagination débordante. Alors, attachez vos ceintures, descendez dans la rue et laissez-vous porter par le Bigger Bang !