Diablo IV: Vessel of Hatred – Plongée dans la brutalité de la cinématique
Bonjour à la communauté Xbox ! Quel plaisir d’être parmi vous, et quel vert éclatant ! Toute l’équipe de Blizzard Entertainment est ravie de participer au Xbox Showcase 2024, et nous sommes enthousiastes à l’idée d’annoncer que Diablo IV: Vessel of Hatred nous emmènera tous dans les jungles luxuriantes de Nahantu dès le 8 octobre, avec la possibilité de précommander dès maintenant !
Vous pouvez choisir parmi nos éditions Standard, Deluxe et Ultime, chaque version vous offrant Alkor le Léopard des Neiges, un familier qui vous suivra dans votre lutte à travers Sanctuaire ! Pour plus d’informations sur ce qui est inclus dans chaque édition, ainsi que sur les nouveautés de Diablo IV dans Vessel of Hatred, consultez notre blog sur le site officiel de Diablo.
Lors du Xbox Games Showcase, nous avons dévoilé notre bande-annonce cinématique pour Vessel of Hatred. Nos cinématiques, que ce soit dans le jeu ou en dehors, sont une véritable source de fierté pour nous chez Blizzard, créées par notre équipe de Story and Franchise Development (SFD). Vous pouvez considérer ce département comme un studio de production de médias linéaires interne car SFD s’occupe de nos animations, courts-métrages, captures en jeu, livres et bien plus encore, en réunissant scénaristes, artistes, réalisateurs et animateurs pour donner vie à nos univers en collaboration avec nos équipes de développement de jeux.
La cinématique que nous avons présentée au Showcase reprend là où la campagne de Diablo IV s’est arrêtée, et dans laquelle nous retrouvons les thèmes sombres et brutaux propres à Diablo. Cependant, comme l’explique Doug Gregory, le Cinematic Director, la brutalité nécessite un contexte.
« La brutalité est présente, mais si vous ne croyez pas à la relation entre Neyrelle et sa mère, le reste n’est que superflu, » dit-il. « La véritable douleur est le tourment de croire que votre mère est vivante pendant un instant, d’avoir cette croyance brutalement enlevée et de savoir que la personne à vos côtés, Mephisto, peut facilement jouer avec votre état d’esprit. »
Quand le tangible est teinté d’émotionnel, c’est là que nous espérons créer de véritables liens avec notre public. « Ce démon joue avec le fait que vous vous sentez coupable de la mort de votre mère, Neyrelle porte le poids du monde sur ses épaules, » explique Doug. « Elle est jeune, elle a vu beaucoup de ses amis mourir, elle se blâme pour ça, puis sa mère décède. Elle porte ce poids, et maintenant elle porte cette Pierre d’âme. Les deux personnes qu’elle respectait en tant que guides spirituels n’ont pas su maîtriser la Pierre d’âme, et maintenant, c’est cette jeune femme qui se retrouve à porter le poids du monde en endossant le fardeau de Mephisto. »
Alors, quand il s’agit de transmettre l’essence de ces complexités dans une cinématique qui ouvre la campagne d’une extension inédite, par où notre équipe SFD doit-elle commencer ? « En tant que conteurs, nous recherchons des contrastes à offrir au public, et notre objectif est toujours celui de toucher les gens émotionnellement, » explique Doug. « Nous devons donc reconsidérer ce que Neyrelle a vécu depuis notre dernière rencontre. Quelles épreuves a-t-elle traversées depuis notre dernière rencontre ? Que fait la Pierre d’âme ? » Doug dit que l’équipe a pensé à la pierre et à son effet sur tout ce qui l’entoure, comme à quelque chose ressemblant au plutonium. « Elle porte quelque chose qui détruit tout autour d’elle, tout en la rongeant lentement de l’intérieur. Vous assistez littéralement à la perte de tout ce que vous aimez en tant qu’être. Pourtant, vous continuez de la porter. Et c’est là que nous commençons : elle est en proie à une forte fièvre et en sueur, s’efforçant désespérément de réciter cette prière pour maintenir le démon enfermé. »
Alors que Neyrelle tente de résister, elle fléchit. « Elle s’assoupit un peu au gouvernail et se reprend. À ce moment-là, le passeur essaie d’aider, mais il la distrait de sa tâche et la frustration s’accumule : ce qui représente une opportunité pour Mephisto. Il perçoit une faille et profite du fait que vous ne maîtrisez pas vos émotions. Cela lui est bénéfique, il s’en nourrit. Ainsi, vous débutez sur une note positive, elle est à nouveau avec sa mère. Laissez-la s’apaiser, et elle baisse sa garde. Lorsqu’il lui arrache brutalement cette illusion, c’est un grand bouleversement émotionnel et, nous l’espérons, pour le public également !
Doug explique que l’une des images les plus frappantes de la cinématique est le plan final de la forme colossale de Mephisto avec Neyrelle représentant son cœur. Le désespoir qu’elle ressent devient le sang noir qui remplit ses veines, ravivant ses poumons. Il dit que cette image a été l’inspiration pour toute la cinématique, et que lui et son équipe ont travaillé dur pour la rendre significative et percutante.
« L’idée est que Neyrelle est le cœur de Mephisto, la station d’énergie de son corps. C’est une idée intéressante, comme une métaphore visuelle saisissante. Alors, le scénariste et moi avons dû nous demander, d’accord, c’est une image, mais comment donner du sens à cette image et la rendre chargée d’émotion pour le spectateur ? » explique Doug. « Si le chemin vers cette image reflète la relation qu’elle entretient avec un être cher, et qu’elle illustre comment cette entité imposante qu’elle alimente se reconstruit en exploitant son amour et ses insécurités, alors nous parvenons à lier l’émotion à l’image. C’est cette aventure émotionnelle que nous souhaitons partager, bien plus qu’une simple expérience visuelle. Si cette œuvre touche les gens, nous en serons ravis ! »
Pour Doug, sa plus grande joie en dévoilant cette cinématique est de voir l’aboutissement du travail aux côtés de collègues talentueux pour amplifier la créativité de chacun. « Honnêtement, cela fait 14 ans que je suis chez Blizzard. J’ai commencé comme illustrateur, travaillant sur des comics et des jeux de cartes et je faisais tout cela seul, dans ma petite pièce. Chez Blizzard, le voyage consiste à comprendre comment amener les gens avec vous, » dit Doug. « En tant que réalisateur, il s’agit de prendre un garçon qui travaillait seul dans un coin et de laisser les gens entrer dans cet espace. Faire le voyage, et le faire avec des gens que j’aime, que je respecte, et avec qui j’apprécie de travailler, c’est la véritable récompense. Nous avons tous atteint ce point ensemble et je n’aurais pas pu y parvenir seul, sans leur soutien. C’est ce qui compte le plus pour moi, et c’est ainsi que je vois la réalisation. La partie amusante est que vous n’avez pas à le faire seul. En collaborant, vous créez quelque chose de bien plus vaste que ce que vous auriez pu faire seul. »
Comme le dit Doug, « nous sommes une immense société de créatrices et de créateurs », et l’histoire de Diablo IV n’est que le début de ce qui est proposé dans Vessel of Hatred. Incarnez la nouvelle classe Sacresprit, recrutez des Mercenaires pour combattre à vos côtés, explorez la région de la jungle de Nahantu et unissez vos forces avec vos amis dans une nouvelle fonctionnalité coopérative PvE. Nous avons également annoncé le lancement des familiers dans le jeu, disponible gratuitement dès aujourd’hui, alors connectez-vous et rencontrez votre nouvel ami !
Consultez le blog sur le site officiel de Diablo pour plus d’informations sur l’annonce d’aujourd’hui et restez à l’écoute jusqu’au 8 octobre. Nous vous verrons à Sanctuaire !