Star Wars Outlaws : le choix et les conséquences régissent les bas-fonds de la Galaxie
Alors que je dévalais le désert aride aux teintes ocres de Toshara à bord d’un speeder rouillé, j’ai rapidement réalisé que Star Wars Outlaws pourrait être le jeu dont j’ai toujours rêvé. Bien qu’il existe des histoires intemporelles tournant autour des déboires des Jedi et de l’Empire, l’univers vaste et coloré de Star Wars laissait toujours entrevoir quelque chose de plus profond, me laissant avec une question majeure : quelles sont les conséquences du conflit interstellaire pour celles et ceux qui ne sont pas nés avec la Force ?
Lors d’un récent événement de présentation, j’ai eu l’opportunité de jouer à deux sections du jeu pendant trois heures complètes – explorant une partie de son monde ouvert et découvrant un décor plus sombre et misérable où les habitants doivent survivre comme ils le peuvent. Et c’est impressionnant.
Kay Vess, notre protagoniste, est un parfait exemple de survivante dans une galaxie ravagée par la guerre. Star Wars Outlaws se déroule entre les événements de « Star Wars : L’Empire Contre-Attaque » et « Star Wars : Le Retour du Jedi », et ainsi, la domination de Vador s’étend même aux recoins les plus reculés de la « galaxie lointaine, très lointaine ». Sur Toshara, une lune dominée par les criminels, Kay a pour mission d’infiltrer la base de Gorak, un caïd local. La furtivité est essentielle ici et en tant que Kay, je me faufile habilement devant les gardes avec une série de neutralisations silencieuses pour quiconque me repère. Kay peut également débloquer des capacités supplémentaires qui aideront – la capacité « Fast Talker » (qui peut se traduire ici par Tchatcheur, Beau Parleur) permet de s’en sortir rapidement face à une confrontation avec une ennemie, par exemple.
Ce qui est encore mieux, c’est que le fidèle compagnon de Kay, Nix, est également un allié pratique et on peut le commander pour créer des distractions, attaquer si nécessaire, ou même récupérer un objet hors de portée. Cette mission de furtivité est obligatoire, mais dans le contexte de l’intrigue, cela a parfaitement du sens – Kay n’est pas ici pour faire feu (cette fois-ci), c’est une mission délicate qui nécessite de la discrétion. Lorsque les choses tournent mal, Kay découvre des informations utiles à Gorak et doit choisir de les lui révéler ou de les garder pour elle.
C’est là que les conséquences du choix et des alliances entrent en jeu. En jouant, j’ai été présenté à quatre différents syndicats criminels : l’Aube Écarlate, le Cartel Hutt, le Clan Ashiga et le Syndicat Pyke – chacun ayant sa propre vision de la domination des bas-fonds. Kay peut entretenir de bonnes ou mauvaises réputations avec chacun des clans – avoir une bonne réputation lui accordera un accès privilégié à leurs districts et des avantages. Avoir une mauvaise réputation rendra un syndicat moins réceptif, voire hostile dans certains cas.
Aider un syndicat peut affecter la perception d’un autre sur vous, il est donc payant d’être prudent sur qui vous soutenez. Gorak est aligné avec ces derniers, et j’ai choisi d’être généreux avec mes informations concernant un complot pour le renverser. J’ai adoré cet élément de prise de décision ; en tant que joueuse, je ne suis pas simplement sur les rails d’une histoire pré-écrite, mais je peux influencer le déroulement de l’histoire et la réaction du monde envers Kay, ce qui est génial.
Une fois cet échange terminé, je suis sorti dans les rues crasseuses et imprégnées de néon de Mirogana pour explorer en toute liberté. Ici, vous trouverez des vendeurs proposant de nouveaux équipements, des objets, des cosmétiques pour Kay qui offriront de nouvelles améliorations et d’autres goodies. L’essence d’un monde dirigé par le crime est pleinement visible ici, les personnages autour de moi murmuraient à propos de plans douteux, tandis que les gardes de l’Empire acceptaient des pots-de-vin des escrocs entreprenants. Tout cela rend les décors de Star Wars Outlaws vraiment vivants et met en lumière le côté obscur de la galaxie dans toute sa gloire… la plus douteuse.
J’ai été amené à faire plusieurs autres choix de réputation dans les missions suivantes, le premier étant à la fin d’un travail pour le Cartel Hutt. En tant que Kay, j’ai poliment refusé la demande de doubler les Hutts et de remettre mes marchandises à l’Aube Écarlate, ce qui a conduit à une confrontation… moins polie avec l’agent traître du clan. Plus tard, lors d’une mission pour améliorer le blaster de Kay, j’ai eu la possibilité de voler une pièce nécessaire au Syndicat Pyke ou à l’Aube Écarlate, et, ayant déjà choisi d’ennuyer ces derniers, j’ai opté pour « libérer » les marchandises de leur district. Cette variation dans l’approche des missions et des alliances joue à merveille dans la création de votre propre version du monde criminel, où les alliances peuvent changer en un instant et où personne n’est digne de confiance.
De là, je suis parti explorer les déserts arides de Toshara dans mon premier aperçu des environnements en monde ouvert de Star Wars Outlaws. J’ai dépassé plusieurs points d’intérêt, y compris des structures désertiques abritant des objets à récupérer, des butins ou des événements aléatoires. Explorer ces structures m’a conduit à une cache de butin de l’Empire prête à être prise, tandis qu’une autre m’a vu affronter une bande de pirates pillant une ferme. Tout comme se promener dans Mirogana, sortir des sentiers battus pour s’occuper de ces tâches donne à Toshara l’impression d’un endroit vivant et dynamique – et bien sûr, récupérer un peu de butin n’est jamais une mauvaise chose. Même dans cette zone limitée, les environnements semblaient regorger de petites choses à faire et de secrets à découvrir.
Une autre partie de ma session de jeu m’a emmené dans les étoiles, littéralement, et m’a mis aux commandes du vaisseau de Kay. Engager une bataille rapide contre des chasseurs TIE s’est révélé assez abordable dès le début, les commandes étaient fluides, similaires à celles de Starfield et le système de visée du vaisseau a rapidement éliminé les ennemis gênants. Ensuite, j’ai atterri sur les rives glacées de Kijimi pour chercher un perceur de coffres. Kijimi est dirigé par le Clan Ashiga, mais, tout comme sur Toshara, l’Aube Écarlate cherche à les détrôner.
Je n’ai pas pu résister à une petite promenade dans les environs de Kijimi (et à quelques paris sur la table holo de courses de Fathier virtuelle située dans le bar) simplement parce que ces environnements sont absolument magnifiques. Un soin incroyable a été apporté pour que Toshara et Kijimi soient vibrants et authentiques et j’ai hâte de voir à quoi ressemblent les autres lieux notables de Star Wars.
Mais assez de contemplation des bâtiments, plusieurs objectifs sont à portée de main. Kay doit gagner la faveur du Clan Ashiga et de leur Reine, culminant en une mission pour voler une relique mystérieuse. Ayant déjà effectué une mission furtive sur Toshara, j’ai opté pour l’entrée la plus chaotique possible, explosant les gardes et ennemis avec des fusillades féroces, tout en commandant à Nix d’attaquer ceux qui se sont avérés plus résistants que prévu. Le combat au blaster est extrêmement satisfaisant – les coups sont percutants, tout comme les grenades et l’option de neutraliser facilement les boucliers ou simplement d’étourdir les ennemis offre une grande variété d’options pour gérer ce qui s’est transformé en une fusillade spectaculaire au milieu d’un cadre paisible, rendant l’expérience extrêmement amusante.
Le système de réputation dans Star Wars Outlaws est excellent, permettant de façonner votre propre histoire à mesure que Kay progresse. J’ai beaucoup apprécié explorer et m’immerger dans des lieux nouveaux et familiers de l’univers Star Wars. Cependant, ce qui est vraiment unique, c’est de les voir du point de vue de Kay, une paria bien intentionnée qui fait de son mieux pour survivre dans un milieu criminel grouillant de personnages fourbes. J’ai hâte de jouer davantage. Heureusement, l’attente est bientôt terminée –
Star Wars Outlaws sort sur Xbox Series X|S le 30 août.