Les Indie Selects de janvier : Nos bonnes résolutions ? Jouer à plus de jeux indés !
Nouvelle année, nouvelle résolution pour 2025. Et qui dit nouvelle résolution, dit nouveaux jeux à découvrir. En novembre, nous avons annoncé que nous célébrerions le premier anniversaire de ce programme avec une Collection Anniversaire 2024. Chaque année, nous ajouterons 6 jeux indépendants incontournables, qui ne sont pas disponibles dans le Xbox Game Pass, à cette collection spéciale. Ces titres, que nous considérons comme des pépites indispensables, ne seront jamais retirés. Chaque année, cette « collection de légendes indés » s’enrichira, devenant peu à peu une sorte de « Hall of Fame » des jeux indépendants dans le Xbox Store.
La semaine prochaine, nous avons une autre grande surprise pour vous, alors restez connectés. Mais avant cela, nous lançons la liste parfaite pour bien démarrer 2025, juste avant que la fête ne commence.
Parfois, des titres indépendants exceptionnels qui sortent en décembre ne reçoivent pas l’attention qu’ils méritent. Ce mois-ci, nous avons décidé de rectifier cela avec une sélection de remasters très attendus, d’énigmes étranges, de marionnettes encore plus étranges et d’aventures aquatiques, à la fois chaotiques et relaxantes. Voici ce que nous vous proposons ce mois-ci (sans ordre particulier) :
« Fabrique une base flottante avec des déchets pour survivre », disaient-ils. « Pas besoin d’amis, lance-toi en solo », disaient-ils. « Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? », disaient-ils. Eh bien, il se trouve que les requins peuvent tourner mal.
La prochaine fois, je vais sûrement rassembler quelques personnes pour jouer à Raft, ce jeu de survie aquatique. Les premières heures de jeu ont été stressantes pour moi. Mes outils se cassaient constamment, j’étais tout le temps déshydraté et je ne comprenais rien au système de navigation. Le jeu me donnait une direction, mais j’avais l’impression que c’était toujours celle de ma mort imminente. À certains moments, je me suis même demandé si ce jeu était fait pour moi.
Et puis, j’ai commencé à débloquer des plans. Ensuite, j’ai amélioré mes outils, j’ai trouvé comment rendre l’eau potable et mon radeau a commencé à prendre de l’ampleur. Je peux y arriver, je vais survivre ! Les heures ont défilé. J’ai enfin appris à diriger et à immobiliser mon radeau, désormais gigantesque. Je me suis mis à explorer les récifs avec plus d’assurance et à suivre les débris méthodiquement. Puis, tout à coup, j’ai découvert un immense avant-poste. J’ai trouvé des énigmes à résoudre et maintenant des quêtes à faire. Oh, et j’ai affronté un ours ! Bon je n’ai pas gagné… mais je l’ai affronté.
C’est devenu extrêmement gratifiant de progresser, presque exaltant. Je n’ai pas encore essayé le jeu en multijoueur, mais j’ai vraiment hâte de le partager cette aventure avec mes amis. Pour l’instant, je continue d’améliorer mon radeau pour le rendre plus fonctionnel, mais je ne me sens plus comme Tom Hanks, désespérément coincé au milieu de l’océan à attendre d’être sauvé et ça, c’est déjà un bon début.
Legacy of Kain: Soul Reaver 1 & 2 Remastered
Il existe d’innombrables récits en ligne sur le développement de cette série et la façon dont elle a été laissée inachevée. Mais aujourd’hui, les fans peuvent se réjouir de cette compilation remastérisée de Soul Reaver 1 & 2, les joyaux de la couronne de cette saga épique.
La saga Legacy of Kain est célèbre pour ses rebondissements incessants, qui ont forgé le lore de Nosgoth et tissé une histoire de combats entre humains, vampires, corruption et prophétie. Dans le monde réel, ces jeux ont également eu un impact dramatique sur l’industrie vidéoludique des années 2000, et ce, à plusieurs niveaux. En plus de proposer une narration riche et des énigmes savamment conçues, ils ont introduit un mécanisme de jeu novateur à l’époque : la possibilité de basculer entre deux versions d’un même environnement pour progresser. Bien qu’aujourd’hui ce concept soit devenu courant, il n’en était alors qu’à ses débuts dans les jeux d’aventure.
Remastériser d’anciens jeux vidéo est aujourd’hui un art en soi, voire un genre à part entière. Entre les contraintes techniques, les questions juridiques et les savoir-faire parfois perdus, les défis pour les développeurs et éditeurs peuvent sembler insurmontables. Cependant, ces 5 à 10 dernières années, nous avons vu naître des remasters inspirés qui préservent, réinventent ou même reconstruisent de zéro les œuvres des décennies passées. Soul Reaver 1 & 2 Remastered fait partie de ces perles.
Les modèles et les environnements ont été méticuleusement retravaillés pour actualiser le jeu sur plusieurs générations de consoles. Cela inclut une refonte moderne des contrôles en jeu, une caméra améliorée et même une carte, ce qui aurait été fort utile il y a 20 ans. Mais ce n’est pas tout : cette édition propose également des séquences inédites sur les coulisses du développement, des cinématiques jamais vues auparavant, une carte détaillant le lore, ainsi que des niveaux coupés du jeu original, une inclusion impressionnante et rare.
Certaines des œuvres d’art, littératures et musiques les plus célèbres de l’histoire humaine sont inachevées. Parfois, cet espace vide ou ce silence semble intentionnel, presque hantant, comme s’il vous appelait à réfléchir à ce qui pourrait s’y trouver. Peut-être que quelqu’un d’autre devait le compléter, ou peut-être que cela ne devait jamais être terminé. Quoi qu’il en soit, Soul Reaver était un chef-d’œuvre de son époque et mérite amplement la restauration minutieuse qu’il a reçue.
En tant que joueur ayant terminé ces jeux plusieurs fois, je suis ravi à l’idée d’avoir encore plus de conversations avec des personnes qui les découvrent pour la toute première fois.
Soyons honnêtes : qui n’a jamais rêvé de réunir de petits canetons perdus avec leur maman ? Ou d’aider des poissons de passage à trouver de nouvelles eaux ? Si c’est votre cas (et c’est clairement le mien), alors Naiad est là pour vous offrir un véritable havre de paix. Ce jeu propose une aventure relaxante et parfois mystérieuse, remplie d’énigmes qui vous feront dériver au fil de ruisseaux, de criques et de rivières.
Dans ce jeu d’exploration minimaliste et coloré, vous incarnez une adorable petite créature aquatique, semblable à une sirène, qui glisse sur l’eau pour aider, prendre soin de son environnement et se retrouver face à des situations inédites.
Chaque nouveau plan d’eau est une sorte de bac à sable silencieux, sans dialogue, où vous pouvez compléter plusieurs objectifs parfois très opaques avec peu d’instructions. Vous pouvez également simplement accomplir une tâche principale pour passer au chapitre suivant. C’est une expérience en grande partie paisible et contemplative, qui vous laisse choisir à quel point vous souhaitez plonger dans les mystères de ces espaces aquatiques.
Créé par une seule personne, Naiad se déploie comme un doux rêve éveillé, tout en abritant juste ce qu’il faut de complexité pour satisfaire les joueurs les plus curieux.
Tout dans ce jeu de puzzle unique à un charme incroyable pour moi : le design des personnages, leurs personnalités, la construction de l’univers et les dialogues hilarants m’ont tenu en haleine tout au long de cette aventure où l’on incarne un facteur divin dans un monde au bord du chaos.
Le gameplay de Great God Grove repose sur une mécanique centrale particulièrement originale : pour interagir avec d’autres personnages et résoudre des énigmes, les joueurs doivent littéralement aspirer les mots directement depuis les bulles de dialogue à l’aide d’un outil appelé Megapon. Ces mots peuvent ensuite être relâchés à des endroits où ils prennent tout leur sens. C’est une approche que je n’ai jamais vue auparavant et qui ajoute une vraie fraîcheur au genre. Et je n’insisterais jamais assez sur l’absurdité hilarante de ce jeu ! Dès le départ, on fait la rencontre d’un capitaine qui semble en savoir beaucoup sur le Grove, tout en perdant complètement la tête à chaque seconde. Chaque personnage avec lequel j’ai interagi jusqu’à présent m’a rappelé un dessin animé délirant. Que ce soit un personnage qui mange un ballon de plage perdu ou une femme musclée menaçant un homme trop terrifié pour lui déclarer son amour, tout dans ce jeu est un mélange de fun, d’étrange et de génial !
Pour un jeu dont l’esthétique est aussi relaxante et accueillante, je ne m’attendais pas à ce que la gestion de mon propre réseau d’aéroports soit si difficile, exigeante et chaotique. Le véritable défi de ce simulateur de gestion complexe ne réside pas dans l’ouverture de nouveaux aéroports, l’ajout de routes ou l’amélioration des avions, mais plutôt dans la gestion des finances pour atteindre les objectifs tout en faisant face à des événements aléatoires qui mettent vos compétences stratégiques à rude épreuve. Les fans de jeux de simulation de gestion se sentiront comme chez eux avec une difficulté stimulante, mais gratifiante, de cette petite pépite inattendue.
Parmi les différents modes de jeu, mon préféré a été « Discover The World » (Découvrir le monde). Dans ce mode, vous devez débloquer un nouveau territoire toutes les 6 minutes, sous peine de voir votre partie se terminer. Cette contrainte m’a obligé à comprendre rapidement le fonctionnement du jeu : quelles routes sont les plus rentables ? Quand faut-il améliorer ou ajouter des avions et des aéroports ? Et surtout, est-il judicieux d’accepter des événements à haut risque mais avec des récompenses potentielles ? Honnêtement, ce jeu a été une belle pause dans ma routine habituelle, souvent dominée par des titres orientés action. Cela m’a également donné envie de découvrir ce que le genre de la gestion peut encore offrir. Que vous soyez un joueur occasionnel ou un fan de jeux de stratégie, Fly Corp est une expérience captivante qui mérite d’être explorée !
Peur et confiance. Voilà ce qui définit The Thing et j’adore ça ! Si vous ne connaissez pas encore ce jeu, il s’agit d’un survival horror en vue à la troisième personne qui fait office de suite au film culte de 1982 du même nom. Ce qui est déjà assez innovant en soi, car la plupart des jeux tirés de films à l’époque étaient davantage des adaptations que des prolongements narratifs.
J’ai vraiment apprécié ce voyage dans le temps en jouant à ce titre. Nightdive Studios a fait un excellent travail pour remasteriser le jeu : l’orientation de la caméra, le doublage, et la plupart, si ce n’est la totalité , des mécaniques conservent cet esprit propre aux jeux de l’époque (il y a 24 ans), mais avec une touche de modernité.
En jouant, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point cela me rappelait Gears of War. Les créatures grotesques, les relations entre les personnages, le ton et l’atmosphère partagent une certaine similarité. C’est peut-être aussi pour ça que j’ai autant apprécié cette expérience, mais cela ne doit pas diminuer le mérite propre à The Thing: Remastered, qui est tout simplement un excellent jeu à part entière.
Et voilà, c’était notre liste pour le mois de janvier, mais nous en avons encore beaucoup d’autres à partager avec vous. Restez connectés pour notre grande célébration de l’anniversaire des Indie Selects, la semaine prochaine !