
FBC: Firebreak, un FPS nerveux et barré, pour joueurs débutants comme confirmés
Alors qu’on venait de mourir de façon aussi tragique que ridicule, littéralement ensevelis sous quelques milliards de post-its tueurs, moi et mes deux coéquipiers de FBC: Firebreak avons pris une bonne claque. Dans notre excès de confiance, on avait choisi de commencer notre session de test sur la difficulté maximale, un choix à la fois très fun et complètement absurde. Heureusement pour nous, le mélange de combats accessibles, de parties nerveuses et de mécaniques burlesques de FBC: Firebreak offre une expérience géniale, peu importe si vous y jouez cinq minutes ou toute une soirée dans son univers aussi étrange que fascinant. On se vengera, post-its !
FBC: Firebreak est le prochain FPS coop de Remedy, une expérience multijoueur accessible, avec tout le style et l’humour pince-sans-rire qu’on connaît bien du Remedyverse. Pensé comme un spin-off de Control, FBC: Firebreak vous confie la mission de nettoyer les dégâts causés par des événements paranormaux dans un lieu en perpétuelle mutation : la Maison la Plus Ancienne, que les fans de Control reconnaîtront immédiatement.
Lors de l’événement presse, on a pu tester trois types de missions, chacune avec différents niveaux de difficulté. Dans « Hot Fix », notre petite escouade de bénévoles devait réparer des ventilateurs dans une chaleur étouffante, avant d’affronter une fournaise paranormale. Dans « Ground Control », il s’agissait de récupérer des perles de sangsue sur les restes de sangsues géantes. Ma préférée, « Paper Chase », nous lançait dans l’élimination de milliers de post-its… tout en affrontant leurs versions animées et belliqueuses, avant de terminer sur un boss : Sticky Ricky, une monstruosité colossale composée de millions de post-its, un vrai défi qui demande un vrai travail d’équipe.

Toutes ces missions ont un point commun : la présence constante du Hiss, la faction ennemie emblématique de Control. Ces ennemis peuvent surgir à tout moment et il faudra les neutraliser tout en poursuivant vos objectifs. En général, ils ne posent pas trop de problèmes, votre arsenal est efficace contre la plupart d’entre eux. Mais parfois, un miniboss nommé peut apparaître, et là, il faudra un peu plus de stratégie, le bon équipement peut faire toute la différence.
On a pu tester trois « Kits de Crise », des équipements uniques que chaque joueur peut emporter en mission. En plus des armes classiques, ces kits bricolés à la va-vite correspondent parfaitement à l’ambiance un peu déglinguée de FBC: Firebreak : ici, vous n’êtes pas des soldats surentraînés, mais de simples bénévoles jetés dans des situations absurdes et dangereuses. Avec trois joueurs, chacun a naturellement adopté un style différent. Perso, j’avais un fusil à pompe pour les dégâts à courte portée, et le Kit Splash, un énorme pistolet à eau super utile pour refroidir les monstres collants… et mes collègues en surchauffe. Tous les kits peuvent être améliorés de plusieurs façons, ce qui permet de vraiment personnaliser son style de jeu, surtout en difficulté élevée.

Mais la personnalisation va bien au-delà de l’équipement. Avant chaque mission, vous choisissez un « Niveau d’intervention », qui détermine combien de zones il faut nettoyer pour réussir. Résultat : certaines sessions durent 5 à 10 minutes, parfaites pour jouer en détente, sans trop de coordination. D’autres peuvent durer plus de 45 minutes, bien plus intenses, où chaque choix d’équipement devient crucial. FBC: Firebreak vous donne tous les outils pour adapter votre expérience : pas besoin de grinder pour progresser, vous jouez à votre rythme, que ce soit pour le fun ou pour le challenge.
Mais ce sont surtout les mécaniques en mission qui donnent à FBC: Firebreak sa vraie identité. Les effets élémentaires peuvent totalement changer la donne. Trop chaud ? Il faudra vite trouver un moyen de refroidir la pièce. Trop froid ? Vos mouvements ralentissent jusqu’à ce que vous repreniez un peu de chaleur. Votre « Kit de Crise » peut parfois vous aider, mais il existe aussi des solutions dans l’environnement.

Bonne nouvelle : ça marche aussi pour les ennemis. Si un Hiss est ralenti par un effet de gel, il vous fonce dessus au ralenti, c’est assez drôle à voir… vous laissant largement le temps de réagir. En difficulté normale, ces effets sont des petits obstacles amusants. Mais en mode hardcore ? C’est l’enfer, idéal pour ceux qui veulent vraiment creuser les mécaniques du jeu et relever les défis les plus brutaux.
Et derrière tout ce chaos, on retrouve la narration unique de Remedy : un cocktail de cauchemars occultes et de dialogues absurdes entre les personnages, qui se vannent sans arrêt. Les fans retrouveront des noms et lieux familiers, mais pas besoin d’avoir joué à Control pour s’amuser, ça reste un bonus pour les connaisseurs, mais ce n’est pas un prérequis.
Il y a beaucoup à explorer et le jeu guide bien les nouveaux venus dans l’univers Remedy. Combiné à la possibilité de façonner votre expérience, ça fait de FBC: Firebreak une excellente porte d’entrée dans la Maison la Plus Ancienne. Et franchement, on est impatients d’y retourner (et de cramer encore un paquet de post-its !).
FBC: Firebreak sort le 17 juin 2025, jouable sur Xbox Series X|S, PC Xbox et via le Game Pass.