Microsoft Flight Simulator : impressions à quelques semaines de la sortie

Résumé

  • Découvrez les premières sensations de notre rédacteur américain sur Microsoft Flight Simulator.
  • Le simulateur de vol vous permettra de vous évader et de parcourir le monde dans quelques semaines à peine.
  • Microsoft Flight Simulator sera disponible dans le Xbox Game Pass pour PC (Bêta), sur PC Windows 10 et Steam, le 18 août.

Will Tuttle, l’un des rédacteurs du Xbox Wire, a eu la chance de pouvoir essayer Microsoft Flight Simulator en avant-première.

Retour à la base

« Je m’étais déjà essayé au titre il y a un an, lors d’un événement, équipé d’accessoires de vol et d’un PC surpuissant, et j’étais curieux de voir comment mon PC portable, dédié au jeu mais relativement modeste, allié à un joystick Thrustmaster, allait pouvoir recréer mes premières sensations. Les cinématiques et cette première expérience m’avaient déjà convaincu de la beauté du titre. Bien sûr, pas de secret, meilleur sera votre PC, plus belle sera votre expérience.

Je dispose d’un portable Asus ROG Zephyrus M équipé d’une carte graphique GTX 1060, d’un processeur Intel i7-8750H, et de 16 GB de RAM. Par défaut, le jeu considère ma configuration comme performante. Et j’ai en effet pu contrôler mon avion, décoller et atterrir, sans que le simulateur ne montre aucun signe de faiblesse.

Mon joystick Thrustmaster T16000M FCS a été reconnu et assigné automatiquement, sans que je n’aie à configurer quoique ce soit. En vol, des indications contextuelles viennent m’apprendre quelle commande correspond au train d’atterrissage, aux volets, aux freins ou aux compensateur. En termes de compatibilité, en ce qui concerne ma configuration ou mes accessoires, je n’ai donc eu aucun problème. »

Choisissez votre prochaine aventure

Lorsque vous lancez le titre, vous avez le choix entre la carte du Monde (le vol libre), un événement en ligne (comme un défi d’atterrissage avec classement en ligne), l’entraînement, les activités ou les dernières informations sur le jeu. La carte du Monde porte bien son nom : il s’agit bien de notre Monde. Choisissez un avion, une piste de départ, une destination, ajustez les conditions de vol et vous voilà parti. C’est aussi simple que vous l’auriez souhaité, idéal donc pour vous élancer aussi vite que possible dans les airs, un détail qui n’a pas laissé Will indifférent :

« L’une des choses que j’ai le plus appréciées, c’est le fait que le jeu vous laisse voir et survoler ce que vous voulez, dès le départ. Libre à vous de visiter l’arrière-pays à bord d’un Cub, de faire de la voltige aux commandes d’un Pitts, d’atterrir sur l’eau grâce au Icon A5 ou de décoller depuis les pistes d’aéroports internationaux dans des avions de ligne comme l’Airbus A320. Tout est débloqué de base, mais je conseille tout de même la session d’entraînement à bord du Cessna 152. Le tutoriel à la fois visuel et vocal aidera les débutants à prendre leurs marques et les vétérans à retrouver leurs sensations.

J’ai pu essayer plusieurs points de départ comme Seattle, Hawaii, Paris ou San Francisco, le temps de faire quelques kilomètres, juste pour voir comment étaient représentées certaines de mes villes favorites. Devant tant de choix, les premières heures aux commandes de Microsoft Flight Simulator peuvent intimider, il faut aussi savoir s’imposer une certaine discipline si l’on souhaite progresser dans une discipline donnée. »

Se divertir

Celles et ceux cherchant une expérience plus structurée pourront se tourner vers le mode Activités. Pour l’instant, des défis d’atterrissage et des voyages au-dessus du bush sont au programme. Les défis d’atterrissage vous poussent à réussir des atterrissages parfaits sur différents aéroports, avec des conditions de vol précises. Vous y retrouverez des lieux célèbres comme Rio De Janeiro ou New-York, des défis plus corsés comme au Népal ou au Honduras, ou encore des endroits où le vent fait rage, comme en Nouvelle-Zélande ou en Irlande. Ce sont de véritables défis, il vous faudra persévérer pour les relever, même aux commandes d’appareils semblant plus aisés à piloter que d’autres. Il s’agit aussi d’une bonne occasion pour découvrir vos nouveaux lieux préférés, afin de mieux vous orienter lorsque vous retournerez sur la carte du Monde.

Les voyages dans le Bush sont une expérience radicalement différente. Les règles de vol à vue (VFR) s’y appliquent, vous devrez donc vous reposer autant sur votre pilotage que sur les repères topographiques vous entourant pour vous assurer que vous allez dans la bonne direction. Grâce à la précision du moteur du titre, ces règles de vol à vue sont réellement applicables. Mais n’ayez crainte si vous ne connaissez pas suffisamment le paysage. Vous disposerez également d’une fonction permettant de vous remettre sur la bonne voie pour ne pas que vous vous perdiez dans les cieux de la Patagonie, du Nevada ou des Balkans.

Le sel de la vie

Donnons à nouveau la parole à Will Tuttle, pour nous attarder sur les sensations du gameplay en lui-même :

« Je n’ai jamais piloté d’avion, je ne peux donc que me contenter d’imaginer que la représentation qu’en fait Microsoft Flight Simulator est correcte. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une différence immense entre les sensations procurées par un Airbus A320 (un appareil destiné aux voyages de ligne), un Aviat Pitts Special (conçu pour les cascades), ou le Cessna 152 proposé lors de l’entraînement. On ressent réellement le poids de l’avion lors des virages ou de l’activation des moteurs quand on met les gaz. J’ai vraiment envie de tous les essayer pour trouver mon avion de prédilection. Si l’on me demandait maintenant, je dirais probablement le Cessna 152, mais je pense que c’est juste parce qu’il a su pardonner mes erreurs alors que je débutais… »

Une grande palette d’options d’assistances est proposée, vous pouvez également préconfigurer celles-ci (activer toutes les assistances, seulement la moitié ou opter pour le mode de contrôle réaliste). Du pilotage en lui-même, jusqu’aux aides à la navigation, en passant par les systèmes embarqués, vous pourrez ajuster l’expérience comme vous l’entendez, pour que celle-ci soit plus confortable, ou plus corsée, selon votre envie.

Amélioration constante

Microsoft Flight Simulator a déjà connu nombre d’améliorations depuis la version de démonstration présentée en 2019. La plupart sont en réalité de subtils ajustements participant à sublimer l’expérience, comme l’amélioration de la météo en temps réel, de l’éclairage de nuit, une physique de l’eau affinée où les vents influent sur la taille des vagues, une meilleure détection des arbres et des forêts, ainsi que des environnements plus réalistes, dépeignant la taille des habitations ou des brins d’herbe de manière plus fidèle. L’attention au détail est impressionnante.

Les appareils ne sont pas en reste, de l’immense Boeing 747-8 Intercontinental au Savage Cub de Zlin Aviation. Chacun dispose de son propre cockpit, entièrement modélisé, et de ses instruments de bord. C’est une véritable démonstration technique.

Temps dégagé

À quelques semaines de la sortie, les équipes de Microsoft et d’Asobo préfèrent le préciser : ce n’est que le début de l’aventure Microsoft Flight Simulator. Dès son lancement, la simulation sera complète, elle comprendra bien la Terre entière, 37 000 aéroports, 20 appareils dans la version standard et 30 dans l’édition Premium Deluxe. Mais l’horizon s’annonce radieux pour les pilotes virtuels.

Attendez-vous à découvrir plus d’aéroports, la compatibilité avec les mods, des mises à jour du Monde et de nouveaux appareils comme des aéroglisseurs ou des hélicoptères. La compatibilité VR arrivera à l’automne, d’abord sur le HP Reverb G2. Le jeu sera aussi compatible avec le TrackIR, qui suit les mouvements de votre tête pour contrôler la caméra, avec son système six degrees of freedom (6DOF), pour une expérience de simulation ultra-immersive.

Microsoft Flight Simulator sortira sur Windows 10 et sera disponible dans le Xbox Game Pass pour PC (Bêta), mais aussi sur Steam, le 18 août. Vous pouvez d’ores et déjà le précommander sur le Microsoft Store et sur Steam.